"La peur se cache dans tous les coins" (mon roman

J'ai ecrit mon roman policier, si vous voulez vous pouvez le lire - je vais l'y mettre en 8 chapitres.




Chapitre I

La nuit du 2 mars passe calmement à Mérique , il fait beau, l’obscurité donne l’impression d’être partout. Les arbres sont éclairés par la lumière de la lune. Les chiens hurlent comme des fous...
Tout à coup on entend un cri provenant de la résidence de la Closserie!
C’est Pandora Closserie qui adore regarder « Rolstein » - une série policière télévisée où les cadavres sont découverts à la chaîne.
Pandora est une femme d’une quarantaine d’années, mince, avec les yeux perçants et les cheveux raides. Elle regarde tellement de films policiers qu’elle peut imaginer le crime parfait.
Le salon, où elle est toute seule avec son gros chat, se noie dans le bleu et le rouge. Les portraits de famille surveillent la chambre, Pandora caresse son pépé sur le canapé blanc préféré de son mari François qui maintenant traverse l’Afrique à la recherche de trésors.
Dans le bureau d’à côté il y a de la lumière- c’est José Antonio Fernandez - son collègue de travail. La femme de chambre comme d’habitude nettoie la salle de bains au rez-de-chaussée où Pandora a mis tout par terre.
Le reste de cette grande maison est vide.
- Plectrude ! - hurle Pandora faisant du bruit dans toute la résidence - Pleeeeeeeeeectruuuuuuuuuuude ! - ce n’est pas normal du tout, la femme de chambre arrive toujours toute de suite, mais cette fois elle n’arrive pas pour donner des noisettes à sa maîtresse.
- Pleeeeeeeeeeeeeeeeeeeectruuuuuuuuuuuuuuuuude ! - elle hurle encore plus haut - Merde ! Où es-tu ?! Je vais te virer ! Je vais te tuer !

Chapitre II

Pandora se réveille à l’hôpital CLUNY à Paris avec un horrible mal de tête. Devant elle il y a un groupe de personnes qu’elle ne connaît pas.
- Bonjour madame, comment allez-vous ? J’ai quelques questions à vous poser... - dit doucement Léopold de Farroux - commissaire de la PJ parisienne.
- Mais qu’est-ce qu’il y a ? - demande Pandora.
- Monsieur Fernandez vous a trouvé cette nuit évanouie dans la salle de bains de votre maison. Près de vous il y avait votre femme de chambre noyée. Est-ce que vous vous souvenez de quelque chose ?- dit Josette Palpique, l’assistante de Farroux.
- Quoi?! Non, je ne me souviens de rien pour l’instant. J’ai trop mal à la tête. - répond-t-elle.
- Laissons madame Closserie pour qu’elle puisse se reposer un peu. - dit le médecin et tout le monde sort de la salle.
Le commissaire va avec Josette à la COUPOLE. Ils boivent un café et discutent.
- Vous pensez que c’est Closserie qui a tué Plectrude Ducœur? - demande l’assistante à son patron.
- Je ne sais pas. On n’a pas trouvé d’indices à part les traces de Closserie et Fernandez. Alors on n’a rien, seulement deux suspects. Pour l’instant je ne peux rien dire. Il faut qu’on mène notre enquête - lui répond Farroux.
Ils boivent leur café et vont chez Fernandez pour commencer.
Le suspect les laisse entrer. Il habite dans un appartement en banlieue avec son frère.
- Qu’est-ce que vous avez fait hier soir monsieur? - lui demande le commissaire qui remarque que José Antonio est très nerveux, qu’il bégaie et que ses mains tremblent.
- Mm... J’étais assis devant l’ordinateur dans le bureau, au rez-de-chaussée. Madame Closserie m’a vu. Nous n’avons pas parlé parce qu’elle ne m’aime pas trop. Elle est bizarre. Elle regarde toujours les séries policières télévisées dans son salon... Je ne veux pas l’accuser, mais... mais elle a les yeux d’une tueuse. En plus elle détestait Plectrude. Elle voulait la virer, mais François n’était pas d’accord. Alors elle donnait beaucoup de travail à Plectrude, elle faisait tout pour la détruire, psychologiquement bien sûr.
- Et quelle était votre relation avec la victime ? - demande Farroux.
Il lui répond avec un sourire - Je l’adorais. Elle était tellement sensible et énergique, toujours souriante et ouverte. Je voulais l’épouser, mais elle refusait. Alors je vivais avec ce sentiment caché...
Tout à coup son téléphone sonne - Pardon, mais ... il faut que je m’en aille, je suis déjà en retard, j’ai ... j’ai un ... rendez-vous avec un client... - dit il en bégayant.
- Bien, merci José Antonio... - dit Farroux en sortant.
Quand ils sont assez loin du HLM, où habite Fernandez, Josette dit étonnée - Pourquoi, vous l’avez laissé comme ça ?! C’est sûr que c’est lui qui a tué Ducœur ! Il avait un très bon mobile - Plectrude ne voulait pas devenir son épouse. Je peux le comprendre, elle avait raison. Passer tout le reste de sa vie avec cette gueule, ah... ce serait un film d’horreur !
- Calme-toi Josette. Je ne sais pas si c’est lui. C’est vrai, il a un mobile, mais on ne sait pas tout... Le travail d’un commissaire de police n’est pas aussi facile que tu le crois.

Chapitre III

Le lendemain Léopold de Farroux va avec son assistante à l’hôpital pour parler avec Pandora Closserie. Mais le médecin leur annonce qu’elle est partie - Madame ne voulait pas rester en observation.
- Est-ce que vous l’avez examinée ? – lui demande Farroux
- Oui. Les analyses de sang ont révélé qu’il y avait du thétraméthyledaectiamine- c’est un puissant somnifère.
- Mm... Merci beaucoup monsieur- dit le commissaire se touchant la moustache puis ils décident d’aller chez la suspecte.
- Madame Closserie! Madame Closserie! - crie Josette en frappant à la porte. - Madame Closserie ! Ouvrez la porte ! Personne ne leur ouvre.
- Elle n’est pas là. - répond une petite voix derrière eux.
- Qui êtes- vous ? – demande Josette. C’est Jules, le vieux jardinier de la résidence.
- Est-ce que vous connaissez Plectrude Ducœur ? – demande la jeune femme inspecteur.
- La femme de chambre ? Oui, bien sûr. Mais aujourd’hui je ne l’ai pas vue... – répond Jules.
- Vous pourrez la voir seulement pour son enterrement. Elle est morte. Elle a été assassinée. - dit Léopold Farroux avec son ironie caractéristique.
- Grand Dieu du Ciel ! – crie le vieil homme
- Quelle était votre relation avec la victime ? – demande le commissaire.
- Nous avions des rapports professionnels et c’est tout. Je ne la connaissais pas trop, je ne suis pas une personne très ouverte, elle avait sa vie, moi la mienne et voilà. – dit le jardinier stupéfait.
- Et que pensez-vous de madame Closserie ? – demande Farroux.
- Je l’aime bien. Elle est gentille avec moi, parce que je travaille à la résidence depuis presque un demi siècle... Elle est bourgeoise, elle est autoritaire, elle a ses règles qu’il faut respecter, elle est de temps en temps déprimée, mais tout va toujours bien... – raconte Jules.
- Savez-vous où elle est partie ? – demande Josette.
- Je ne sais pas trop. Quand elle en a ras-le-bol elle va d’habitude chez sa mère à Brugente – dit le jardinier.
- C’est loin d’ici ? – demande Farroux.
- Environ 20 km... Je connais ce village – dit Josette à son patron et ils prennent leur voiture.
Il leur faut une heure pour trouver la maison, dans laquelle pourrait se cacher Pandora.
Une femme leur ouvre la grande porte.
- Bonjour, nous cherchons Pandora Closserie. – dit Josette avec son sourire charmant.
- Dans quel but ? – répond la grosse dame, la mère de la suspecte.
- Nous sommes de la police judiciaire. Il y a eu un meurtre dans sa résidence. Sa femme de chambre a été assassinée. Nous savons que votre fille vient juste de sortir de l'hôpital, mais c'est très important. Il faut qu'on lui parle pour qu'elle ne soit plus soupçonnée. - continue Palpique.
La mère ferme la porte et ils peuvent entendre ses hurlements. Puis elle ouvre la porte pour la seconde fois.
- Pandora n'a pas envie de parler. Filez! - dit- elle en fermant la porte avec bruit.
Le commissaire Farroux connaît les situations comme ça par cœur, et il sait quels moyens il faut employer.
- Pandora Closserie! Je dois parler avec vous sinon je vous arrête. - dit il.
La réaction est immédiate, la porte s’ouvre et la suspecte apparaît.
- Qu'est-ce que vous voulez savoir? Je vous ai déjà dit que je ne me souvenais de rien. - dit elle toujours pâle.
- J'ai suivi des cours d’hypnose, je peux donc vous endormir et ... - dit Josette, toute fière, mais elle ne finit pas, parce que Pandora crie : Je ne suis pas une tueuse!
- Alors vous allez nous donner votre déposition, dit Léopold calmement.
Elle les laisse entrer et tout le monde va dans le grand salon. Pandora s'assoit dans un fauteuil près de la cheminée.
- Relaxez-vous bien. Quand vous aurez envie d'arrêter, serrez ma main très fort… Vous commencez à avoir sommeil, je vais compter jusqu'à 10 et vous allez vous endormir… 1 2 3 4 5 6 7... - commence Josette et madame Closserie s’endort…
- Très bien… Vous êtes maintenant dans votre salon, vous regardez « Rolstein », il fait nuit. Qu'est-ce que vous voyez?
- C’est la publicité. J'appelle la femme de chambre pour qu'elle vienne me donner des noisettes. - dit Pandora endormie. Puis elle continue ; Je l'appelle, je crie, mais elle ne vient pas. Elle est chiante, elle sait comment m'énerver... Il y a longtemps que je voulais la virer, mais François n'était jamais d'accord. J'ai le pressentiment qu'elle est sa maîtresse... Je crie de toutes mes forces que je vais la tuer. Et puis je ne vois rien. Je suis encore devant la télé, mais il y a quelqu'un qui est derrière moi. Je pense que c’est elle et, et...
Elle ne finit pas, parce qu'elle a trop peur, Josette la laisse ouvrir les yeux, mais elle ne se réveille pas. Ils téléphonent aux urgences et ils partent à Paris.
A Paris, Farroux demande au juge de lui permettre de faire suivre Pandora Closserie : sa demande est acceptée. Avec de la joie dans le cœur, le commissaire entre dans son bureau, où Josette bavarde avec Béatrice, la secrétaire. Quand elles le voient elles deviennent tout de suite muettes. Léopold les regarde avec ironie. Puis tout le monde se met à rire.
- Alors? Vous avez parlé au juge? lui demande Josette.
- Oui, j'ai l’autorisation de filer Closserie, dit il. Béatrice, téléphonez à Rudolf pour qu'il suive notre suspecte... On va maintenant au commissariat du 5ième arrondissement. Il y a Marlène Ducoeur, la mère de la victime.

Bravo!
Cela est vraiment bichette.J'attends les outres chapitre pour que je puisse connaitre la fin.

Oh, merci ...
J'y mets le chapitre suivant...
Puisez la joie!

Chapitre IV

-Entrez!- dit un homme d'une quarantaine d'années qui doit être un nouvel officier, parce que Farroux ne le connaît pas. Il entre avec Josette dans le bureau où est assise Marlène. Son visage est mouillé par ses larmes...
- Vous avez reconnu le cadavre? C'est bien votre fille?
- Oui! C’est ma petite Plectrude! Comment a-t-il pu l'assassiner?! Je n’y crois pas! C'est trop dur pour moi. Je n'avais plus qu’elle... - dit la vieille dame en pleurant.
- Si j'ai bien compris, vous avez dit que Plectrude a été assassinée par un homme? Vous pensez à qui exactement? demande Léopold.
- C'est sûrement cet Arabe qui voulait l’épouser. Il est très impulsif... Comment il s'appelle... Fer... Fernan... dit- elle
- Fernandez! crie Josette Palpique très haut.
-Oui, c'est lui! Ils se sont vus pendant une fête et puis il a trouvé ce travail pour ma fille qui était au chômage. Elle était son amie et lui, il voulait l'épouser, mais Plectrude n'en voulait pas. Puis Fernandez est devenu plus agressif, un jour il a tapé Plectrude! Je l'ai vu, alors je lui ai dit de dégager de cette maison catholique.
Et elle s'est mise à pleurer encore plus fort. Josette lui a donné son mouchoir.
- Se marier avec un Arabe ce serait du suicide, continue la vieille.
Le commissaire se touche la moustache, il réfléchit...
- Bon, il faut qu'on aille chez madame Ducœur. Si vous avez envie de parler, n'hésitez pas à nous téléphoner. Josette, on s'en va.
Ils descendent l'escalier en parlant.
– J’avais raison, commissaire Farroux, c'est Fernandez qui a tué Plectrude, dit demoiselle Palpique.
Léopold ne dit rien.
- Nous allons chez le suspect? continue-t-elle.
- Oui, répond-t-il.
Ce soir là Paris est mort. Il ne se passe rien. Tout est calme, peut-être est-ce la fin de l'enquête ?
Ils entrent dans le HLM de José Antonio. Il y fait noir, la peur se cache dans tous les coins... Ils montent l'escalier, parce que l'ascenseur est en panne, Josette regarde les murs gris. Enfin ils arrivent au onzième étage. Farroux frappe à la porte, la musique s’arrête et la porte s'ouvre doucement. Fernandez est presque tout nu.
- José! Reviens au lit! On n’a pas fini! l'appelle une voix féminine.
Il n'a même pas le temps de répondre, car il est arrêté par la PJ.

Chapitre V

- Je vous ai tout dit. Je n'ai rien à ajouter, dit le suspect très énervé.
- Vous restez au dépôt jusqu'à ce que vous parliez, lui dit calmement Léopold Farroux et il sort du bureau.
- Je veux voir mon avocat! crie Fernandez, mais personne ne l'écoute, il reste tout seul.
- Mais monsieur Farroux! On n'a pas le droit de le laisser au dépôt sans avocat et en plus vingt-quatre heures... dit Josette un peu étonnée.
- Oui, je le sais mais comme ça, on a le temps de continuer notre enquête. Est-ce que tu as demandé le mandat de perquisition?
- Hm... Non commissaire, lui dit l’assistante. Il y a de la peur dans sa voix. Elle sait comment va réagir son patron. Elle n'a pas fait ce qu’il lui avait demandé.
- Josette! Tu dois toujours bâcler quelque chose! crie le commissaire très énervé. On ne peut pas avancer sans l'accord de la justice! Comment tu veux devenir commissaire si tu ne fais pas attention aux choses?! On n'a pas le temps de rêvasser, Josette! dit il et puis il devient muet. Il sort du commissariat, il est très déçu, sa meilleure étudiante a oublié d’aller voir le juge.
Le soleil donne l'impression de toucher la terre, il fait très chaud, Paris est sec. Farroux tourne à gauche, il entre à la Coupole pour boire quelque chose. Josette va avec lui, ils boivent un café et ne disent rien. Tout à coup, le commissaire se lève et sort de la brasserie. Josette ne le suit pas. Elle sait qu'elle a trompé sa confiance et qu'il faut qu'il soit seul pour l'instant. Trois quarts d'heure passent, le soleil se couche, Josette Palpique est désespérée... Soudain quelqu'un frappe à la fenêtre, c'est Léopold, il fait des signes pour qu'elle sorte de la Coupole.
- Pourquoi vous restez assise au café si longtemps, mademoiselle ? Il faut qu'on travaille! dit le commissaire.
- Mais vous avez dit que vous étiez déçu... J'ai... j’ai pensé que c'était foutu... dit Josette avec un petit sourire.
- On n'a pas le temps pour s'embrasser et s'excuser, Josette! Il faut qu'on aille à la résidence de la Closserie! – dit - il sévèrement, mais avec un sourire. - On va chercher quelque chose...
- Mais on n'a pas le droit, la maison est vide... les propriétaires sont absents, et ... et ... dit Palpique en bégayant.
- Fais-moi confiance, Josette, dit doucement Farroux et ils prennent la voiture.

mais la fin?je veux bien lire la fin;) stp donne-la-moi:)

La fin va y apparaitre - n'aies pas peur! :-)
Pour le moment, a s-tu des idées pour le coupable?

Chapitre VI

Ils arrivent à Mérique, mais la résidence n'est pas vide, plusieurs chambres sont éclairées. La porte est ouverte, ils entrent.
- Eh oh! Nous sommes de la police judiciaire de Paris!- dit Josette très haut.
- Oui! J’arrive ! - leur dit une voix masculine. Ils avancent, tournent au salon et voient un homme : c'est François Closserie qui est revenu de son excursion en Afrique.
- Voici un mandat de perquisition, dit le commissaire avec sérieux en montrant un papier - Nous allons fouiller votre bureau, où était José Antonio Fernandez le soir du crime.
- OK. Cherchez... ma femme m'a dit tout ce qui s'était passé à la maison pendant que je n'étais pas là, dit François les accompagnant au bureau.
Deux heures après, Josette trouve quelque chose dans le placard de Fernandez. C'est un petit paquet de thétraméthyledaectiamine, le même somnifère administré à Pandora.
Ils le prennent et reviennent à Paris, au commissariat.
- Commissaire, dites-moi comment vous avez eu ce mandat de perquisition en quarante cinq minutes? demande l’assistante à son patron.
Il lui répond avec un sourire
– Quand on est commissaire, on peut quelque fois contourner certaines règles. Sinon on n’aurait jamais avancé. Je suis allé chez un vieil ami qui m'a fait une falsification de mandat de perquisition avec les sceaux du juge Marnalle.
- Vous m'étonnez de plus en plus commissaire... dit Josette en arrivant au commissariat.
Ils entrent et vont voir le suspect. Farroux demande calmement - Ça vous dit quelque chose? en lui montrant le tube de somnifère.
- Oui... oui... c'est mon médicament pour que je puisse dormir. J'ai des problèmes, je suis très stressé depuis le départ de François. C'est mon traitement, dit Fernandez.
L'enquête continue toute la nuit.

Chapitre VII

- Léopold Farroux, j’écoute, répond le commissaire, mal réveillé, à un homme qui lui téléphone. C'est François Closserie, il veut que Farroux vienne à la résidence, parce qu'il y a quelque chose d’intéressant.
Ce matin le soleil brille comme un fou et il y a des bouchons sur les autoroutes.
- Je déteste Paris, dit Farroux à voix basse.
- Il n'a rien dit? demande Josette en se maquillant dans la voiture.
- Rien du tout. Ah... j'suis crevé après l’interrogatoire d'hier, répond le commissaire.
- Il est fort Fernandez, ne pas avouer la vérité... Je suis sûre que c'est lui qui a tué Plectrude Ducœur. Je pense que cette nuit là, il est allé au salon et a versé le somnifère dans la soupe de Pandora. Elle s'est endormie et il était tout seul avec Plectrude. Il a monté l'escalier et il est allé dans la salle de bains, où la femme de chambre nettoyait. Il a parlé avec elle, ils se sont comme d'habitude disputés et il l'a noyée dans la baignoire. Puis il a téléphoné à la police pour ne pas être soupçonné. Il savait que Pandora détestait Ducœur. J'ai remarqué qu'il avait une dent contre madame Closserie. En plus il était très nerveux quand il a parlé pour la première fois. Et ce problème d’insomnie... J’y crois pas ! Josette Palpique parle pendant les 50 kilomètres de route.
Quand ils arrivent, François les attend dehors.
- Je vous présente mon jardinier, Jules. Il est dans la famille depuis mon enfance... dit il.
- Je crois qu'on s'est déjà rencontré. Monsieur Closserie, nous n'avons pas de temps pour bavarder, dit Farroux très sérieux.
- Pardon… Et bien Jules, en jardinant, a trouvé un truc enterré. Fais leur voir! dit François.
Le jardinier leur montre quelque chose, c'est un livre.
- C'est quoi ça? demande Josette.
- C'est le journal intime de ma femme de chambre, Plectrude Ducœur, répond Closserie.

Pour que je puisse y mettre le chapitre dernier, il faut que vous donniez au moins un de vos suspects.
J'attends vos idees avec impatience!

peut-etre ce jardinier.C'est un roman policier;) je peux me tromper.

Voila, la derniere partie!

Chapitre VIII

Samedi 6 août
"François est parti en Afrique, il m'a promis de trouver un trésor pour moi. Je ne sais pas comment je vais vivre sans lui dans cette maison pendant un mois. Je l'aime très fort..."

Lundi 8 août
"Aujourd'hui la maîtresse m'a engueulée comme d'habitude. Je la déteste, elle est chiante! Bien sûr je pourrais changer de maison, mais je ne verrais plus mon François. Je pense qu'elle sait tout de nous, que c'est pour ça qu'elle me tape et qu'elle crie toujours. Comment mon amour a pu se marier avec une femme aussi méchante? Je la déteste, franchement elle me fait chier."

Mardi 9 août
"Je me suis disputée avec José Antonio. Je ne veux pas être sa femme. Je suis chrétienne et je ne veux pas changer ma religion, mes habitudes, ma culture. En plus il est laid. De temps en temps il essaie d'être gentil, mais il est trop vulgaire pour moi. Et une fois il m'a tapé. Je déteste les hommes qui sont agressifs."

Jeudi 11 août
"Cela fait deux semaines que François est absent et je dois faire quelque chose, je ne peux plus vivre sans lui. Il me manque trop. Mon cœur bat pour lui. Je veux être avec lui, mais je n'ai pas envie de cacher mes sentiments. Je veux être madame Closserie."

Dimanche 14 août
"Aujourd'hui j'ai essayé d’assassiner ma maîtresse. Je n’ai pas pu, le couteau est tombé sur le plancher et elle m'a engueulée. C'est trop dur pour moi. Je ne suis pas une tueuse. C'est elle qui regarde toujours les séries policières télévisées. C'est elle qui pourrait assassiner quelqu'un. Ahhh! C'est une idée! Je peux faire condamner Pandora à la prison à vie. Elle pourrait me tuer! Mais comment faire pour maquiller un suicide en crime?"

Mercredi 17 août
"Je réfléchis tout le temps à mon meurtre... Je n'ai aucune chance de devenir la femme de François, je pense qu'il s'amuse avec moi. Je vais me noyer, comme ça il n'y aura pas d'indices. Mais comment me venger de José Antonio?
Oui, je sais. Je vais mettre son somnifère dans la soupe de Pandora. Comme ça il y aura deux suspects. Chacun a un mobile, ce vieux jardinier sait que madame me déteste, alors il va parler..."

Vendredi 19 août
"C'est pour aujourd'hui! Ma vie se termine... Maman excuse-moi, mais je n'ai plus rien à faire dans ce monde. Pardon. Il faut que je le fasse. Adieu François. Je t'aime!"

oah lala! je n'ai jamais pense que ca pourrait etre un suicide.Bien arrange! bravo!!! Tu dois le publier maintenant!

Hehe :-) C'etait deja publie (dans l'edition de notre classe :-) ) Merci!

Peut-etre tu veux aussi nous presenter quelque chose?

Ouuuuuhhhh....Sfra, c'est super!J'adore les romans policiers et cela, l'intrigue....Mmmmmm.....

Merci, pendant le temps libre , je vais essayer d'ecrire quelque chose...

Evidemment!!!

La fin est vraiment surprenante! Tu as pas mal d'invention. Bone chance pour les polars a venir

Je ne te remercie pas pour que cela se réalise... C'est tres gentil de ta part

Félicitations, Père Ubu! Finalement, j'ai eu un peu de temps pour lire ton roman entier et je suis impréssionée:D Merci pour cette dose de mystère... continue à écrire!